Au-delà des limbes
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 Eirlys Belmore

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AuteurMessage
Eirlys

Eirlys


Messages : 16
Date d'inscription : 18/02/2012

Feuille de personnage
Age du personnage: 23 ans
Type d'univers: Médiéval historique
Métier/fonction:

Eirlys Belmore Empty
MessageSujet: Eirlys Belmore   Eirlys Belmore I_icon_minitimeSam 18 Fév 2012 - 20:34

1) Type de RP recherché

Taille : je m'adapte, entre 20 lignes et 5 pages
Fréquence : selon, plusieurs fois par semaine si motivée
Écriture au passé, 3ème personne.

2) Univers joué

Trone de Fer, médiéval

3) Fiche de personnage


Eirlys Belmore Inconn12
● Nom : Belmore
● Prénoms : Eirlys
● Sexe : féminin
● Âge : 16 ans
● Origine : Val d’Arryn
● Métier : Noble


● Physique :
A première vue, Eirlys est une jeune fille mince, de taille moyenne, son éducation lui ayant conféré un port altier. Quoique plutôt vive et pleine de vie, elle parait posée et calme, ses gestes sont toujours extrêmement mesurés et réfléchis. En effet, elle est aveugle et a appris à ne pas se précipiter. Ses yeux sont d’un vert d’eau très clair, presque blancs. Certains pourront les trouver beaux, d’autres se sentiront mal à l’aise lorsqu’elle le tournera vers eux et n’apprécieront pas cette étrangeté. Par ailleurs, sans être d’une beauté exceptionnelle, Eirlys est plutôt jolie, ses traits harmonieux étant encadrés par de longs cheveux bruns, tranchant sur sa peau pâle. Elle les fait coiffer habituellement en torsades, en arrière. Autrement, elle s’habille relativement simplement au vu de son rang, se fiant au choix de son entourage pour apparier ses tenues, se contentant de choisir les tissus , préférant ceux qu’elle peut apprécier au toucher.



● Personnalité :
Eirlys est à première vue quelqu’un de posé. Avide de connaissances, elle s’efforce d’apprendre le plus de choses possibles dans tous les domaines imaginables. Il semblerait que tout, ou presque, l’intéresse. Ne pouvant lire elle-même facilement, elle se fait faire la lecture très souvent et a une excellente mémoire, ce qui lui permet de deviser sur divers sujets qui la passionnent. Ayant l’oreille musicale, elle a appris à jouer de nombreux instruments et aime particulièrement chanter. Ayant bénéficié d’une bonne instruction, à la hauteur des exigences d’une jeune fille de bonne famille, Eirlys sait également coudre, même si cela n’est pas vraiment son occupation favorite, du fait de sa cécité qui exige trop d’aide extérieure pour qu’elle l’apprécie pleinement.

Elle a donc tout ce qu’il lui faut pour vivre dans la bonne société. Sauf qu’Eirlys a aussi son petit caractère. Hélas, rien n’y fait, elle a tendance à parler trop vite. Heureusement, n’étant pas idiote, elle évite de se ridiculiser. Mais toute vérité n’est pas bonne à dire, loin de là, et ses petites piques ou ses remarques parfois acerbes lui valent souvent des ennuis. Non pas qu’elle veuille se montrer méchante ou désagréable, mais elle a tendance à se montrer franche ou à faire un peu d’humour au dépend des gens, ce qui n’est pas forcément bien vu. Elle n’hésitera pas à s’excuser lorsqu’elle aura le sentiment d’avoir été trop loin, mais sa nature spontanée la pousse à refaire souvent ce genre d’erreur.

Eirlys n’est pourtant pas vraiment une rebelle dans l’âme. Elle sait qu’elle se doit de faire honneur à sa famille et qu’elle sera mariée tôt ou tard pour le bien de cette dernière. Il est hors de question qu’elle s’y oppose, évidemment, et ses parents s’accordent à dire qu’elle n’aura pas été difficile à éduquer, apprenant volontiers tout ce qu’on lui apprenait et s’appliquant au possible. Elle a pour principe de se montrer optimisme et de voir le côté positif de toute situation.

Elle n’est pourtant pas du genre à rester enfermée dans des carcans de bonnes mœurs, n’hésitant pas à chercher un peu de liberté lorsqu’elle en a l’occasion. Passer du temps avec sa dame de compagnie, Orna, à se promener ou à bavarder de tout et de rien lui permet de se détendre, toutes deux étant de vraies amies qui se connaissent depuis l’enfance. Loin des oreilles indiscrètes, elles n’hésitent pas alors à dire franchement ce qu’elles pensent de tel ou tel noble ou de ce qui leur déplait dans ce qui leur est imposé. Sans doute est-ce ainsi que la jeune fille a développé cet esprit critique qui la caractérise et cette facilité qu’elle a à accommoder à sa guise ce qu’elle est forcée de subir. Avec elle, il vaut mieux que les directives soient claires, sans quoi elle aura vite fait de contourner les ordres et de vous faire remarquer avec aplomb qu’elle n’a dérogé à aucune règle.

Eirlys met un point d’honneur à se montrer la plus indépendante possible, n’ayant aucune envie de jouer les parfaites potiches. Étant très fière, même si elle ne fait pas étalage de ce petit péché d’orgueil, elle déteste qu’on lui fasse remarquer qu’elle est aveugle et qu’on la délaisse pour cela, ou qu’on lui fasse sentir qu’elle ne peut se débrouiller seule. Mais cette attitude cache en réalité une certaine faiblesse car elle sait aussi qu’elle est rapidement perdue dans un univers qui ne lui est pas familier. C’est aussi pour cela qu’elle met du temps avant d’être tout à fait elle-même avec les personnes qu’elle ne connait pas, n’accordant que difficilement sa confiance et pouvant se montrer assez froide si elle a l’impression qu’on cherche à l’évincer.

En revanche, avec ses proches, elle est la plupart du temps pleine de bonne humeur et de joie de vivre. C’est quelqu’un qui se montre facilement enthousiasme, même si elle est capable de faire preuve de retenue. Elle n’apprécie d’ailleurs pas lorsque sa sœur Liana outrepasse toutes les règles au mépris du bon sens. Selon elle, il est possible de concilier ses propres désirs avec ceux de leurs parents. De nature généreuse, Eirlys semble capable de voir du bon en chaque personne et rares sont celles qui attirent son courroux. En revanche, lorsque cela arrive, c’est souvent irrémédiable. Elle n’accorde pas son pardon facilement et retiendra chacun de ses reproches.


● Famille :
Les Belmore de Forchant sont vassaux du Val d’Arryn. C’est une maison importante dont la forteresse se situe au cœur des montagnes, à la confluence de deux rivières. Installée depuis bien longtemps, elle a pour devise, « Que sonnent justice et vérité » deux valeurs fortes de la maison que ses membres se plaisent à mettre en valeur.

Le père d’Eirlys, Melwyn, dirige sa maison d’une main de fer dans un gant de velours. Il cherche avant tout à transmettre son patrimoine à son fils qu’il associe étroitement à la gestion de ses terres. Quant à ses filles, il pense à présent au mariage de l’ainée, cherchant quel serait le meilleur parti pour elle. Solenn, sa femme, le seconde parfaitement, donnant à tous l’image d’une famille unie et responsable. Melwyn met par ailleurs un point d’honneur à soutenir son suzerain, quel qu’il soit, estimant que la prospérité et la paix de sa région passe par une bonne entende au sein des seigneurs du val. Que le nouveau seigneur soit un gamin à ses yeux ne change rien à la donne et il n’aurait rien contre l’idée de lui donner une de ses filles pour avoir un peu plus l’occasion d’aller voir ce qui se passe par là-bas. Etre bien placé ainsi peut se révéler intéressant.

Eirlys a donc un frère ainé de vingt ans, Edern, qui s’efforce d’être à la hauteur de l’idéal de leurs parents et qui a depuis longtemps appris à mettre ses désirs de côtés pour faire ce qu’on attendait de lui avec plus ou moins de bonheur. La jeune fille s’est juré de ne jamais devenir comme lui, même si elle sait qu’elle aussi doit se montrer digne de sa famille. Sa sœur cadette, Liana, est partie du même principe, sauf qu’elle n’a pas la même mesure que son ainée et a la fâcheuse tendance à rendre folle leur septa qui ne sait plus quoi inventer pour qu’elle se tienne tranquille au moins jusqu’à son mariage, en imaginant que quelqu’un accepte d’épouser cette follette de treize ans qui irait courir les chemins si on la laissait faire. Eirlys s’entend bien mieux avec la benjamine, Amaëlle, avec laquelle elle partage le goût de la musique. La petite dernière n’a que onze ans mais est déjà capable d’avoir des conversations fort intéressantes et se révèle être une agréable compagne à mesure qu’elle grandit.

Eirlys s’entend également très bien avec sa cousine, Rivanon, la fille de la sœur de Melwyn. Toutes deux partagent de nombreux points communs, notamment leur franchise et leur façon de s’exprimer parfois un peu trop directe. Elles se rendent visite dès qu’elles le peuvent, bien que l’éloignement géographique puisse rendre la tâche difficile. Elle apprécie de même sa tante Daena, qu’elle respecte beaucoup pour son indépendance, bien qu’elles soient un peu moins proches.




● Histoire :
Eirlys est née dans la forteresse de Forchant, au cœur des montagnes. Si la naissance fut bienvenue, la découverte de sa cécité plongea sa famille dans la tristesse. Qu’avaient-ils fait pour mériter cela ? Aussitôt, on s’agita, cherchant la cause ou au moins le remède. Mais rien n’y fit : ni les prières et les offrandes aux dieux, ni les mestres qui vinrent parfois de loin pour observer l’enfant, ni les guérisseurs du voisinage. Plus le temps passait et plus les parents désespéraient, bien que leur petite fille semble malgré tout très heureuse. Après avoir tenté toutes sortes de potions soi-disant miraculeuses mais totalement inutiles, il fallut se rendre à l’évidence : la fillette ne voyait rien et ne verrait probablement jamais. Les parents tournèrent la page, sombrement, se disant qu’ils ne feraient jamais rien d’elle.

Eirlys ne se montrait pourtant pas encline à cette mélancolie. Enfant enjouée dès son plus jeune âge, elle fit en sorte qu’on ne la laisse pas de côté et réclama la même attention que le reste de sa fratrie. Elle manifesta très tôt un goût prononcé pour tout ce qui était nouveau. Ses parents voyant avec soulagement qu’elle était appliquée et intelligente, ils finirent par l’entourer de personnes capables de combler ses attentes pour apprendre toute sorte de matières. A mesure qu’elle grandissait, elle se mit à s’intéresser aussi bien aux plantes et à la médecine, qu’à l’astronomie ou aux écrits anciens, demandant sans cesse qu’on lui fasse la lecture et se lançant dans des débats sans fin avec ceux qui le voulaient bien.

Orna, son amie d’enfance, d’un an sa cadette, prenait également plaisir à ces découvertes, dans une moindre mesure, mais la secondait surtout efficacement pour lui lire tout ce qu’elle désirait. Eirlys, semblait avoir une soif de connaissance inextinguible. Forcément, à force d’aller de domaine en domaine, la fillette n’en approfondissait vraiment aucun, mais elle se disait qu’elle avait toute la vie devant elle pour parfaire ses connaissances. Les seuls moment où elle délaissait son travail étaient pour jouer de la musique ou chanter avec sa jeune sœur. Et lorsque rester enfermée devenait trop pesant, elle allait se promener dans la citadelle ou au bord des rivières qui coulaient non loin. Elle finit même par apprendre à monter à cheval malgré une certaine appréhension. Elle aimait tester de nouvelles choses et, ses parents sachant qu’elle se montrait tout de même assez prudente pour éviter les ennuis la laissèrent faire, se disant qu’ils n’avaient rien contre une fille à l’esprit bien rempli.

A l’adolescence, Eirlys continua à manifester cette curiosité pour tout ce qu’elle découvrait, se penchant sur de nouveaux domaines et approfondissant les anciens. Elle aurait souhaité voyager afin de découvrir d’autres cultures, mais ses parents s’y opposèrent, estimant qu’il y avait des limites. La jeune fille n’insista pas, se disant qu’elle avait déjà beaucoup à faire en restant au val. Pourtant, elle apprit un jour l’existence d’une citadelle se trouvant dans le Bief où, disait-on, tout le savoir était à portée. Mais malgré ses supplications ses parents refusèrent de l’y envoyer, estimant que ce n’était pas là sa place. La jeune fille se jura de s’y rendre à la première occasion, tout en sachant que celle-ci n’était pas près de se présenter.

Lorsque survint le fléau du printemps, elle fut soulagée de ne pas y être directement confrontée, mais trembla pour ceux qui n’étaient pas protégés, notamment sa cousine et les autres membres de sa famille vivant à Conflans. Avec la famine et les incendies qui suivirent, elle manifesta souvent une envie de « faire quelque chose » mais cela resta à l’état de discussion avec Orna… Comme souvent, Eirlys manifestait le désir d’agir, mais se sentait quelque peu brimée par sa situation.

A présent, Eirlys continue sa petite vie tranquille, sachant que son père a décidé de la marier dès que possible, cherchant juste à trouver le meilleur parti pour sa fille qui lui permette surtout de nouer de bonnes alliances. Du coup, la jeune fille s’intéresse de près aux affaires politiques, passant beaucoup de temps avec son frère afin de s’informer autant que possible à travers ce qu’il veut bien lui raconter. Au-delà des histoires de mariage, le sujet l’intéresse réellement et elle aimerait pouvoir en savoir davantage.



● Inventaire :
Les objets en sa possession ? Eh bien, tout ce qui sied à une demoiselle de son rang. Entre autres, des tenues adaptées à chaque situation, ce qui n’est pas vraiment la priorité de la jeune fille, mais qu’elle sait avoir de l’importance.
Par ailleurs, elle possède un palefroi qu’elle connait assez bien pour le monter en promenade sans craindre de s’égarer.
Ses sœurs et elle possèdent également plusieurs instruments de musique, Eirlys ayant la préférence pour un dulcimer dont elle joue depuis son plus jeune âge.
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