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 Médiéval historique (VIème siècle sous le règne d'Arthur)

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Harken Cadäan

Harken Cadäan


Messages : 15
Date d'inscription : 17/07/2012

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MessageSujet: Médiéval historique (VIème siècle sous le règne d'Arthur)   Médiéval historique (VIème siècle sous le règne d'Arthur) I_icon_minitimeMar 17 Juil 2012 - 19:05

Médiéval historique (VIème siècle sous le règne d'Arthur) Mediev10

~~ Contexte ~~

Thème musical

Au début du VIème siècle de notre ère, l’île de Bretagne est en proie au chaos tant politique que religieux.

Les légions romaines n’ont quitté le sol breton que pour être remplacées par de nouveaux envahisseurs. Saxons, angles et jutes fuient le continent et l’avancée des Huns, se cherchant une nouvelle patrie par delà les mers. Chaque année des navires amènent de nouvelles familles bien décidées à s’installer sur les terres arrachées aux bretons.
Ces derniers, prisonniers de leurs luttes de pouvoir et de leurs querelles internes, n’arrivent que trop rarement à présenter un front uni. Peu à peu, ils sont repoussés vers l’Ouest et la mer d’Irlande, même si des victoires comme celle du Mont Badon leur font garder l’espoir de reconquérir un jour les territoires perdus.



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Dernière édition par Harken Cadäan le Mer 18 Juil 2012 - 19:45, édité 6 fois
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Harken Cadäan

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MessageSujet: hopla   Médiéval historique (VIème siècle sous le règne d'Arthur) I_icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 19:17

[Tout le contenu de ce contexte et des rps associés, en particulier sur l’aspect religieux, est à prendre au sens purement historique et à analyser selon le point de vue d’un narrateur du VIème siècle. Par ailleurs, si ce contexte se veut autant que faire se peut « réaliste », il ne revendique pas l’exactitude historique.]

I – Synopsis :

Nous sommes au début du VIème siècle de notre ère, période troublée qu’un jour les historiens appelleront les âges sombres. En 476 le dernier empereur d’Occident, Romulus Augustule, a été déposé par le chef des skires, Odoacre. Alors que depuis plus d’un demi-millénaire Rome constituait le centre du pouvoir et l’archétype même de la civilisation, l’Occident se retrouve divisé en de multiples royaumes et obédiences. La fameuse Pax Romana et le haut niveau culturel atteint sous l’empire ne sont rien de plus qu’un souvenir lointain.

Depuis le début du Vème siècle, les romains ont du se retirer de l’île de Bretagne afin de protéger leurs frontières soumises à la pression des invasions barbares, n’y laissant que quelques garnisons symboliques qui essayaient désespérément de continuer à faire vivre un passé glorieux. Mais les légions ont depuis été remplacées par de nouveaux envahisseurs : saxons, angles et jutes. Venus du continent, poussés par les invasions barbares et les féroces huns, ils se cherchent sur l’île de Bretagne une nouvelle patrie. Pour autant, ces féroces guerriers ne sont pas unis et passent presque autant de temps à se battre entre eux qu’à affronter les bretons.

En face, les Bretons font preuve d’une division n’ayant la plupart du temps rien à envier à leurs ennemis. Bien qu’ils disposent du titre de haut-roi, décerné à l’un des leurs et dont le rôle doit être de centraliser le commandement de leurs actions militaires, les rois bretons n’agissent que rarement de manière coordonnée. En 495 cependant, à la bataille du Mont Badon, une armée unifiée sous le commandant du haut-roi Arthur Pendragon a infligé une sévère défaite aux osts des bretwaldas, titre équivalent à celui de haut-roi chez les angles et les saxons. Depuis, une trêve précaire s’est installée entre les belligérants qui pansent leurs plaies en attendant le prochain conflit.

Mais les conflits ne sont pas que politiques car sur le plan religieux également le chaos règne. Le christianisme se retrouve en confrontation directe avec les anciennes religions polythéistes. Sur le continent, l’un des plus puissants royaumes barbares, celui des francs, s’est converti au christianisme en l’an 496 lorsque le roi Clovis se fit baptiser. Cette conversion semble avoir calmé les remous religieux dans l’ancienne Gaule, mais il n’en est pas de même sur l’île de Bretagne.


II – Religions :

Mettons immédiatement les choses au clair : la magie n’existe pas. Pour autant, cela ne veut pas dire que vos personnages n’y croiront pas, bien au contraire. L’époque est fortement imprégnée de mysticisme et l’athéisme ne fait pas partie des mœurs. Les miracles chrétiens comme les malédictions des druides sont pris extrêmement au sérieux.

Christianisme :
Devenue culte officielle de l’empire romain sous Constantin, le christianisme est la religion dont l’influence augmente le plus en ce début de VIème siècle. Cependant, l’église reste encore peu centralisée et le pape ne dispose que d’une influence très limitée. A l’inverse, les évêques locaux sont des personnages politiques puissants.
Du fait de son rôle central dans l’ancienne religion druidique, l’île de Bretagne n’est pas l’endroit où le christianisme s’est le plus aisément implanté. L’arrivée des envahisseurs païens peu sensibles aux messages du Christ n’a pas arrangé les choses, cependant l’influence et le nombre des baptisés augmente peu à peu.

Mithraïsme :
Antique culte originaire de Perse, le mithraïsme a été importé par les soldats romains en expéditions au-delà des frontières orientales de l’empire. Culte interdit aux femmes, le mithraïsme s’adresse avant tout aux guerriers qui y sont initiés dans des lieux tenus secrets.
Bien que ne disposant pas de clergé en tant que tel, le mithraïsme s’est bien développé dans les royaumes bretons et irlandais. Il n’est pas rare non plus de croiser quelques angles ou saxons lors des cérémonies du culte.
*** Référence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_de_Mithra

Druidisme :
Religion purement orale, le druidisme est encore fermement implanté dans les royaumes bretons, irlandais et jutes. Pourchassés et traqués par les romains, les druides n’ont plus leur influence d‘autrefois, cependant les plus puissants d’entre eux ont l’oreille des rois eux-mêmes et nul ne prendra le risque de subir leur courroux.
Il n’existe pas de hiérarchie clairement établie entre les druides, leur influence et leur pouvoir se mesurant selon des critères connus d’eux seuls.
*** Référence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologie_celtique#Pays_de_Galles

Paganisme :
Le terme de paganisme est extrêmement vague car il existe autant de paganismes différents que de régions. Le paganisme n’est en rien une religion centralisée et dotée de cultes structurés. Un arbre, une source, une statue sont autant de dieux païens possibles dont l’influence ne s’étend que rarement au-delà d’une région.


III – Les armées

Depuis le départ des romains, l’art de la guerre sur l’île de Britannia a régressé de nombreux siècles. Les armées des différents royaumes ne regroupent guère que des fantassins, équipés de lourds boucliers et de lances, ainsi que de larges épées ou haches pour le corps-à-corps. Les cottes de mailles et les armures feuilletées sont rares et seuls les chefs de guerre peuvent se permettre de telles protections, les soldats devant se contenter de cuir bouilli parfois renforcé de plaques de métal aux endroits vitaux.

Les autres formations qui existaient dans l’armée des Césars ont disparu. Les archers n’existent plus en tant que force militaire, les boucliers arrêtant aisément leurs tirs. Si la plupart des guerriers savent manier l’arc, il ne s’agit pas pour eux d’une arme de guerre mais de chasse. Les armes de sièges sont limitées à des troncs d’arbres servant de béliers, et la notion de navire de guerre est considérée comme de la folie.

La tactique militaire se base quasi-exclusivement sur le mur de bouclier. Les armées ennemies, rangées sur plusieurs lignes, s’affrontent bouclier contre bouclier, homme contre homme. Chacun cherche alors à glisser sa lance dans un interstice pour tuer son adversaire et la force physique pure décide bien souvent de la victoire. La Dumonnia est une exception, seule nation à disposer d’une cavalerie cuirassée s’inspirant des cataphractes byzantins et qui ont aidé le haut-roi Arthur Pendragon à conserver jusqu’à présent l’unité bretonne.


IV – Royaumes

Si les royaumes continentaux du début du VIème siècle sont connus, les sources d’informations relatives à l’île de Bretagne sont parcellaires. Les royaumes proposés dans ce contexte sont pour la plupart issus de l’œuvre de Gildas le Sage et présentés sur la carte suivante : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Britain.circa.540.jpg
Les noms de monarques sont pour la plupart inspirés de la saga arthurienne de Bernard Cornwell.

Les royaumes sont présentés suivant le format suivant :
Nom_du_pays
Nom_du_dirigeant
Densité_de_population : La taille ne fait pas tout, et certains royaumes qui sur la carte paraissent immenses peuvent n’être que peu peuplés. Cela réduit d’autant leur influence et leur puissance.
Forces_militaires
Religion_officielle : Chaque royaume dispose d’une religion officielle, qui se trouve être celle de son dirigeant, mais cela n’empêche pas pour autant ses sujets d’embrasser un autre culte.

Pays Breton
***Dumnonia (haut-roi Arthur Pendragon) ; Forte ; 1000 fantassins & 50 cavaliers cuirassés ; Druidisme
Sur la carte, la Dumnonia couvre également les régions du Defnaint, du Dorset et du Glywysing
*** Powys (roi Cuneglas) ; Forte ; 900 fantassins ; Druidisme
Sur la carte, le Powys couvre également les régions du Ceredigion et d’Ergyng
*** Gwynedd (roi Tewdric) ; Moyenne ; 600 fantassins ; Christianisme
Sur la carte, le Gwynedd couvre également la région d’Elmet
*** Kernow (roi Marc) ; Faible ; 300 fantassins ; Christianisme
*** Rheged (roi Ban) ; Faible ; 700 fantassins ; Mithraïsme
Sur la carte, le Rheged couvre également les régions du Goddodin et de Damnonia

Pays Saxon
*** Gewiss (bretwalda Cerdric) ; Forte ; 1300 fantassins ; Paganisme
Sur la carte, le Gewiss couvre également la région d’East Seaxe
*** Sussex (roi Gereint) ; Moyenne ; 800 fantassins ; Christianisme

Pays Angle
*** Mercia (bretwalda Aelle) ; Forte ; 1400 fantassins ; Paganisme
Sur la carte, la Mercia couvre également la région d’East Anglia
*** Lindsey (roi Melwas) ; Moyenne ; 700 fantassins ; Christianisme
*** Deira (roi Cadwallon) ; Moyenne ; 400 fantassins ; Paganisme
*** Bernicia (roi Cadwy) ; F aible ; 400 fantassins ; Mithraïsme

Pays Jute
*** Kent (roi Leodegan) ; Moyenne ; 300 fantassins ; Druidisme
*** Meonwara (roi Gundleus) ; Faible ; 200 fantassins ; Christianisme

Pays Irlandais
*** Dal Riata (Ard Ri Pellinore) ; Faible ; 700 fantassins ; Druidisme
Les seigneurs de Dal Riata règnent également sur l’île d’Irlande.
*** Demet (Ard Ri Engus Mac Airem) ; Faible ; 300 fantassins ; Mithraïsme
Sur la carte, le Demet couvre également la région de Brycheiniog

Pays Picte
*** Maeatae (Diwrnach) ; Faible ; 500 fantassins ; Druidisme
Sur la carte, la Maeatae couvre également la région des Caledones

Continent :
*** Gaule franque (roi Clovis)
*** Rome (pape Symmaque)
*** Empire romain d’Orient (empereur Anastase Ier)
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