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 [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]

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Aryià Renhanda

Aryià Renhanda


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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeMar 26 Juin 2012 - 10:59

    Ce qui suivit l’arrivée d’Havan demeure encore flou dans ma mémoire. Je me demande d’ailleurs si certains détails qui me revienne sont exacts ou seulement le fruit de mon imagination. Je sais juste que pendant un temps qui me parut bien trop court je me trouvais blottie dans ses bras. Je n’avais plus ma capsule de poison dans la bouche et je priais mentalement pour que tout ceci ne soit pas une ruse de l’Empire. Ce pouvait-il qu’ils aient mis au point un droïde de torture capable de vous faire croire qu’un être que vous aimez profondément soit en train de vous sauver ? Ce pouvait-il qu’ils aient poussé le vice si loin ? Cela ne m’aurait pas vraiment étonnée venant d’eux. Mais j’avais besoin de croire que c’était vraiment Havan, qu’il était bien là avec moi.
    Cette pensée me réconfortait autant qu’elle m’irritait. Il n’aurait jamais du risquer sa vie pour moi et même si je savais parfaitement que j’aurais fais exactement la même chose, je n’arrivais pas à accepter qu’il l’ait fait pour moi.

    J’étais maintenant allongée sur une table, sous une lumière blanche. J’avais toujours aussi mal partout ce qui m’empêchait de protester ou de me débattre lorsqu’un droïde s’approcha de moi. En même temps, il y avait de quoi être rebuté par la présence de ces machines après ce que m’avait fait endurer le IT-O. Je sentis une rapide piqûre, puis plus rien. Le noir total.

    Lorsque j’ouvris les yeux, je faillis hurler sur l’imbécile qui me passait au karcher. Mais je compris bien vite qu’on me débarrassait de la substance gluante dont j’étais entièrement recouverte. Le droïde médical coupa l’eau lorsqu’il s’estima satisfait, c'est-à-dire lorsqu’il ne subsistait plus un millimètre de peau qui ne soit pas devenu rouge écarlate. Pendant qu’il attrapait un peignoir plié dans l’une des étagères, j’eus le temps de voir mon reflet dans un miroir. A me voir on avait presque l’impression que j’avais dormi deux jours entiers. Je semblais reposée mais pas entièrement guérie. Je n’avais plus mal, ça s’était indéniable, mais je ressentais des picotements désagréables à chaque endroit où, une cicatrise ou un hématome, était encore visible. Et ces endroits ne manquaient pas !

    Le plus désagréable venait de mon épaule gauche et de ma main droite dont le droïde médical était en train de s’occuper. Si le bacta était une trouvaille merveilleuse, il ne pouvait pas tout soigner instantanément. Mes doigts avaient retrouvés une couleur normale et une position adéquate, mais j’avais encore du mal à les bouger. Quand il eut terminé, il me laissa enfiler le peignoir qu’il m’avait sortit avant de m’ordonner de m’allonger. Je tentais de lui dire que je me sentais suffisamment bien pour quitter cette infirmerie, mais il ne voulut rien entendre et m’ordonna une nouvelle fois de rester allonger au moins une heure.

    Sur ma couchette j’essayais de me remémorer tout ce qui venait de se passer, mais j’étais encore sous le choc et je ne revoyais les évènements que par séquence courte. Le capitaine Koldi, le droïde de torture, Havan….
    D’ailleurs où était-il celui-là ? Non pas que j’aurais aimé le trouver près de moi à mon réveil – bon si un peu j’avoue – mais je commençais à me demander s’il n’avait pas rencontré des ennuis… Comment nous avait-il fait nous échapper ? Et les soldats de Koldi, pourquoi ne nous étaient-ils pas encore tombés dessus ? Si je me souvenais bien le vaisseau était posé dans une clairière, ils devaient donc être tout auto…. Ah ! Mais non, le vaisseau avait décollé ! Voilà comment Havan nous avait fait fuir….Mais cela n’expliquait pas son absence.

    Bon vous me connaissez maintenant, vous savez parfaitement que je suis une tête de mule. Donc cela ne vous surprendra pas si je vous dis qu’après un rapide coup d’œil vers le droïde occupait à trafiquer des boutons près de la cuve à bacta, je m’étais éclipsée sur la pointe des pieds, en peignoir, les cheveux encore trempés. Si je tombais sur un stormtrooper je pourrais toujours me la jouer sexy, même s’il fallait reconnaître que je n’avais pas l’air très maligne sans arme. Rajoutez à cela que je devais m’appuyer sur le mur pour avancer sans avoir peur que mes jambes se dérobent sous moi… et vous avez le parfait tableau de la patiente hospitalisée qui fait tout pour s’échapper en ayant l’air naturelle dans sa blouse d’hôpital ouverte jusqu’aux fesses ! Très discret vous en conviendrez !

    Un couloir, un autre couloir, toujours des couloirs et aucun Havan en vue. J’étais sur le point de craquer, de fondre en larme et de m’écrouler. A bout de nerf, je finis par l’appeler espérant qu’il ne serait pas trop loin pour entendre ma voix éraillée.
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Havan Kehln

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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeMar 26 Juin 2012 - 12:09

Incroyable tout ce que l’on peut trouver dans les dossiers d’une navette impériale. Certes pas des informations hautement confidentielles à usage privatif des moffs, mais les ordres de missions peuvent en apprendre beaucoup. Je savais désormais que nous étions face à un bataillon de la 501ème légion venu explorer un site possible pour des projets secrets de l’empereur. Le rapport ne détaillait pas de quel projet secret il s’agissait, mais laissait supposer sa nature militaire. Je savais désormais aussi qu’un croiseur de classe Tartan attendait en orbite. La présence d’un vaisseau porteur était logique, mais ses coordonnées spatiales pourraient se révéler utiles par la suite.

Rien d’étonnant dès lors que les impériaux aient aussi violemment réagit à la découverte d’Ariyà. Cherchant un endroit discret, ils avaient du être sacrément dépités en se rendant compte que quelqu’un s’y trouvait déjà. Mais le fait que l’empire recherche des sites secrets à l’échelle d’une lune me laissait perplexe. Pourquoi quelque chose d’aussi grand ? Des usines pouvaient s’enterrer et être aisément isolées, de même pour des laboratoires. Un chantier naval peut être ? Mais qu’est-ce que l’empire pouvait bien avoir à y cacher de si important ?

Je tournais cette question en boucle dans ma tête lorsque j’entendis mon nom appelé d’une voix faible.


Ariyà ?

Bien évidemment, cette adorable tête de mule n’avait rien eu de plus pressé que de se lever malgré son état. Certes le bacta soignait et refermait les plaies, mais il n’agissait pas sur la fatigue physique et Ariyà aurait normalement du passer quelques jours à se reposer. Mais qu’attendre de plus d’elle, hein ? Le jour où elle sera raisonnable, une race extragalactique débarquera pour mener à bien une sainte croisade anti-technologie, autant dire que cela n’arrivera jamais.

Je ramenais Ariyà à l’infirmerie, tout en la morigénant sur son inconscience et sur la nécesseté de ne pas se lever jusqu’à ce qu’elle soit réellement remise. Pour ne pas être trop sévère toutefois, j’agrémentais mes reproches d’un tendre baiser. Après tout, après avoir subit les tortures impériales, elle était bien en droit de demander une consolation, non ? Le droïde infirmier eut lui aussi droit à mes récriminations mais il ne réagit pas, sa programmation étant purement médicale et ne prévoyant pas la gestion d’un proche du patient en colère.

Bref, notre charmante aventurière des couloirs se retrouva à nouveau sur la couchette, et cette fois je restais à ses côtés, sa main dans la mienne.


Tu es en sécurité.

Pour lui occuper l’esprit, je lui expliquais où nous nous trouvions. Sans moyen de transport, sans radio, avec quasiment pas de vivres, les impériaux ne réussiraient pas à nous retrouver. La majeure partie de leur équipement se trouvait encore à bord avec nous, ce qui m’avait permis de constater que les rations du stormtrooper ne valaient pas grand-chose en termes de goût. Sur le plan calorique je n’avais rien à y redire, mais on avait l’impression de mâcher du plâtre.

Je pouvais enfin me laisser un peu aller et mes nerfs retombaient. Ariyà n’était pas passé loin de la mort, et le danger semblait décidément nous suivre où que nous allions. De toute façon, notre situation actuelle demeurait problématique. Même si nous avions éliminé le bataillon de débarquement, un croiseur impérial rôdait en orbite et je ne voyais pas comment lui échapper lorsque nous décollerions. Mais la joie d’avoir retrouvé Ariyà éloignait cette question de mes préoccupations immédiates.


J’ai eu si peur de te perdre.
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Aryià Renhanda

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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeMar 3 Juil 2012 - 11:23

    Trouver Havan ne fut pas le plus compliqué. Un petit couinement de souris pour l’appeler et voilà qu’il déboulait dans le couloir. Drôlement puissant comme couinement ! Non le plus compliqué fut de regagner l’infirmerie tout en sachant parfaitement qu’il fallait que je sois raisonnable mais sans pouvoir m’empêcher de protester. Bien en pure perte. De toute façon mes jambes flageolantes étaient loin de le convaincre que je me portais parfaitement bien, ni le fait qu’il me lâchait ne serait-ce qu’une seconde, je vacillais dangereusement. Je dois bien reconnaître que l’idée de m’allonger me convenait parfaitement mais que voulez-vous un peu d’orgueil mal placé et une fierté malmenée… J’étais o-bli-gée de protestée. Cependant son baiser me calma instantanément. Tant de douceur et d’amour après le droïde de torture c’était plutôt perturbant aussi fus-je silencieuse jusqu’à notre arrivée dans l’infirmerie.

    Je m’installais sur la couchette et poussais un long soupir de plaisir. J’étais bien mieux allongée qu’à gambader dans les couloirs c’était certain, mais je n’étais pas prête à lui avouer que j’avais tout simplement eu peur d’être toute seule et que j’avais eu besoin qu’il soit près de moi. Je m’attendais à ce qu’il m’assène de nouveaux reproches sur mon inconscience et ma stupidité légendaire, mais il préféra m’expliquer en détail notre situation. Bon, l’idée que l’on soit dans un vaisseau impérial n’était pas le plus dramatique dans l’histoire, ce qui me glaça le sang fut plutôt l’évocation d’un croiseur impérial en orbite autour de la planète. Nous étions dans une impasse. Au sol un bataillon de stromtroopers passablement énervé, dans l’espace, un croiseur probablement pas au courant de la situation sur terre… Mais cela ne devrait pas tarder. N’ayant pas de nouvelle du vaisseau il finirait par envoyer une navette et nous serions une nouvelle fois traquée comme sur Ghorman.

    Je commençais à en avoir marre de ces coïncidences. D’abord Ghorman et maintenant Endor ? C’était à se demander si nous n’étions pas suivi. Lorsqu’il eut terminé et avant que je n’ai pu réagir à ses paroles il me confia la peur qu’il avait eut de me perdre et aussitôt je me rappelais les reproches que je devais lui faire. J’avais projeté de lui crier dessus, de lui faire comprendre qu’il avait été stupide, qu’il n’aurait jamais du venir, qu’il était stupide… Mais au lieu de ça, je lui pris la main et me forçais à m’exprimer avec calme et douceur.


    - Tu n’aurais jamais du venir… Tu n’aurais jamais du risquer ta vie pour sauver la mienne. Elle ne vaut pas un tel sacrifice et je n’en voulais pas de ce sacrifice. J’aurais préféré te savoir à des milliers d’années lumière d’ici, plutôt que savoir que tu tentais quelque chose pour me sortir de là. Je n’aurais jamais supporté de savoir qu’il te tenait prisonnier, ou pire… Tu as plus de valeur pour eux que moi…sauf que toi ta valeur ne diffère pas, que tu sois mort ou vivant.

    Je savais qu’il ne voulait probablement pas entendre cela. Je me serais probablement bouchée les oreilles à sa place. Mais j’avais besoin d’aller jusqu’au bout.

    - Savoir qu’ils pouvaient mettre la main sur toi…c’était la pire des tortures… Tu ne dois plus jamais….risquer ta vie pour moi comme tu la fais aujourd’hui…

    Je n’avais pas imaginé que cela pouvait être si dur de lui dire à quel point j’avais eu peur pour lui. Ce sentiment était nouveau pour moi, je n’avais jamais eu à faire attention à quelqu’un d’autre que moi. Je n’avais jamais eu peur comme ça pour personne…. Le droïde IT-O m’avait fait mal, terriblement mal. Je sentais encore chacune des blessures qu’il m’avait infligées. Mais aucune n’était aussi douloureuse que celle que j’avais ressentie lorsque j’avais su qu’Havan était sur le vaisseau.

    - Moi aussi j’ai eu peur de te perdre, murmurais-je épuisée.
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Havan Kehln

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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeMar 3 Juil 2012 - 14:02

Aucun doute là-dessus, Ariyà avait besoin de sommeil, et d’un geste je fis signe au droïde médical de lui injecter un somnifère. Le simple fait de rester éveillée nuisait au bon processus de guérison, et ce fut donc avec soulagement que je vis ces charmants yeux se fermer alors qu’Ariyà tombait dans les bras de Morphée à défaut des miens. Il me fallait agir rapidement et tant que ma douce compagne risquait de se balader partout, je ne pouvais rien faire. Seul le repos lui permettrait de retrouver un état physique satisfaisant, et elle allait se reposer !

Ce qui se déroula dans les deux jours suivant ne pouvant être raconté par Ariyà, qui dormit tout le temps, alimentée par intraveineuse et veillée par le droïde médical, je vais donc m’en charger avec la maestria admirable qui illumine chacun de mes actes. Tel un dieu-vivant, je quittais donc l’infirmerie d’un pas noble et altier avant de… euh… pardon Ariyà ? Que j’arrête les formules dithyrambiques pour me concentrer sur le récit ?

Bref, je quittais l’infirmerie et je retournais au cockpit afin de faire décoller la navette lambda et de l’amener à côté de l’Iron II, près du lac. Mon vaisseau possédait un avantage certain sur la navette, avantage consistant en la possibilité de verrouiller la trappe d’accès sur commande vocale et en un blindage largement supérieur empêchant les intrusions. Toujours endormie, Ariyà fut transbordée d’un vaisseau à l’autre et se retrouva dans l’infirmerie de l’Iron II, sous la garde vigilante du droïde médical que j’avais paramétré pour ne prendre soin que d’elle sans se soucier de tout autre élément extérieur.

Une fois cela fait, j’utilisais la console de communication de la navette afin d’envoyer un message au croiseur en orbite leur indiquant que la phase d’exploration venait de commencer et que le groupe serait difficilement joignable durant quelques jours. Un capitaine de croiseur n’oserait jamais aller à l’encontre des indications d’un commandant de la 501ème légion. Commandée par Darth Vador en personne, la 501ème jouissait d’un statut particulier et nul ne prendrait le risque de déplaire au seigneur noir.

Cela fait, je quittais le petit bois où nous nous cachions pour prendre la direction du camp impérial. J’avais un compte personnel à régler avec eux et je comptais bien leur présenter l’addition. Je vous passe les détails, mais les arbres millénaires résonnèrent de tirs de blaster et de hurlements d’agonie. Un par un je traquais les survivants sans aucune pitié. Les dossiers de la navette lambda m’avaient indiqué le nombre précis d’impériaux et ce ne fut qu’après avoir identifié les cadavres un par un que je retournais à bord de mon vaisseau avec la satisfaction du devoir accompli. Cela n’éliminait pas le problème du vaisseau en orbite mais nous aurions ainsi un peu plus de temps pour trouver comment le résoudre sans devoir nous inquiéter des troupes au sol.

Deux jours plus tard, un check médical d’Ariyà me confirma qu’elle se trouvait en meilleure forme, et je décidais de la porter jusqu’à sa couchette. En se réveillant, autant qu’elle trouve un environnement plus familier et agréable qu’une infirmerie. Lorsqu’elle émergea enfin des brumes de son long sommeil, surement bien ankylosée mais en meilleur état que l’avant-veille, je lui demandais :


Comment te sens-tu ?
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Aryià Renhanda

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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeMer 4 Juil 2012 - 10:47

    La piqûre traîtresse que le droïde infirmier me fit, me surprit tellement que je m’endormis en éprouvant hargne et colère contre ce satané engin. C’est peut-être d’ailleurs cette colère qui m’empêcha de sombrer totalement dans l’inconscience. Certes, mon corps était complètement inanimé, il respirait normalement, et je recevais eau et nourriture par intraveineuse, bref j’avais l’air de dormir profondément. Sauf que mon esprit était en totale ébullition. Je repensais à tout, mais quand je dis à tout, c’est à tout ! Comme si je revoyais ma vie depuis le jour de ma naissance jusqu’à Endor. Je revoyais mon père sous les traits de cet oncle adoré que j’avais chéri sans savoir qui il était réellement, je revoyais ma grand-mère effondrée le jour de l’enterrement, je revoyais aussi les visages de certaines de mes victimes… Et puis je le vis lui, sur Nar Shaddaa, accoudé au comptoir du bar. Je le vis jouer avec un autre client, puis je le retrouvais à l’extérieur. Si lui avait pensé à cet instant qu’il s’agissait d’un heureux hasard, pour ma part il en était tout à fait autrement. Je l’avais attendu, guetté même et je l’avais vu tomber dans le piège que je lui tendais. L’image s’effaça et je le revis sur la plateforme d’atterrissage, blaster en main, m’ordonnant de repose la petite caisse….

    Non mais attendez là… c’est bien joli là de me remontrer l’histoire de ma vie mais je sens bien que je suis maintenue dans cet état, que quelque chose m’empêche de me réveiller… Stop, plus d’image. J’essaie d’ouvrir les yeux, de reprendre le contrôle de mon corps, mais pas moyen… Que se passe-t-il autour de moi ? Suis-je toujours à l’infirmerie ? Les impériaux ont-ils reprit le contrôle du vaisseau ? Et Havan, où est-il ? Il n’aurait tout de même pas eu le culot de me laisser planter là quand même ?

    Que le temps peut être long quand on est seul avec soit même. J’avais l’impression qu’une éternité s’écoulait lentement, très lentement et que rien n’était fait pour que je puisse me réveiller. Je n’en revenais pas… il m’avait fait sombrer dans ce sommeil artificiel, certes pour me permettre de guérir plus vite, mais sans mon accord et en plus il me tenait à l’écart de tout. J’étais sûre qu’il me tenait dans cet état pour m’empêcher d’intervenir. Ce qui se passait sur Endor était troublant et il devait certainement craindre que je veuille en savoir plus, que je veuille même me venger en allant tous les tuer jusqu’au dernier, ce qui n’était pas une chose à faire quand on apprend à manier la Force… Pourtant je n’avais qu’une seule envie, quitter cette planète au plus vite sans nous faire remarquer et foncer dans un endroit discret, loin de tout. Finalement, l’atmosphère fétide de Dagobah commençait à me manquer.

    J’en étais là de mes réflexions quand je sentis mon corps réagir. J’arrivais à bouger un doigt, puis deux, bientôt je sentis même que j’arrivais à faire trembloter mes cils. Bon il me fallut une heure de plus pour parvenir à me réveiller enfin et devinez ce que je vis en premier …

    Havan, penché sur moi, le visage inquiet et les yeux remplis d’amour ? Noooon ! La première chose qui me sauta au yeux c’est la lumière du réveil et la date inscrite dessous. Deux jours… j’avais dormi deux jours ! Cinq ou six heures passe encore mais deux jours ! Mes réactions étaient plus lentes que mon cerveau aussi j’échouais lamentablement lorsque je voulus lui démontrer ma colère par une gifle.


    – Deux jours ! Ca fait deux jours que je me triture le cerveau ? Pourquoi m’avoir forcé à dormir deux jours ! J’aurais très bien pu rester tranquille sur une couchette sans pour autant être exclue de tout pendant deux jours…. Et franchement tu trouves normal que…. mais on est dans l’Iron II là…Qu’est-ce qu’on fiche là ? Et on est où au fait ? Je te jure que ça tu vas me le payer… Deux jours ! Espèce de monstre sans cœur va ! Deux jours ! T’avais qu’à m’attacher au fond d’une soute tant que tu y étais. Je ne suis pas une sauvage… Tu ne t’imagines même pas ce que ça fait d’être coincé deux jours à attendre de se réveiller hein ! Et puis je meurs de faim !

    Bon je reconnais que j’exagérais peut-être un peu, mais que voulez-vous je viens du sud de la galaxie, j’ai le sang chaud ! Et là j’avais de quoi être énervée ! Assise sur ma couchette, je regardais mon tortionnaire avec indignation.
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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeMer 4 Juil 2012 - 12:43

Bizarrement Ariyà fut particulièrement virulente à son réveil et ne semblait pas spécialement de bonne humeur envers moi. Et pourquoi ? Tout ça parce que je l’avais drogué contre son gré pendant deux jours pour l’empêcher de se mêler d’une mission dangereuse où j’allais risquer ma vie… non vraiment je ne la comprends pas par moments. Je décidais donc unilatéralement et en total accord avec moi-même de tout mettre sur le compte de son sens de l’exagération et de me dédouaner totalement de l’origine de sa crise de colère. Satisfait d’avoir établi cela, je répondis à sa longue tirade.

Les rations standards impériales ne valent rien mais tu as de la chance, j’ai mis la main sur les réserves des officiers. Pas de doute, ils savent vivre, et leur mess doit valoir la peine de s’y arrêter dans un circuit touristique. Je t’ai préparé un repas dont tu me diras des nouvelles.

Cela devait être la dernière réponse à laquelle elle s’attendait de ma part, mais ne venais-je pas de m’occuper de sa requête, à savoir calmer son estomac gargouillant ? A nouveau on pourrait chipoter et noter que je venais joyeusement de passer sous silence tout le reste mais ce serait mesquin que de me le faire remarquer. J’évitais également de lui rappeler que la modération et la patience ne faisaient pas partie de ses plus hautes vertus et que ma confiance quand à sa capacité à rester tranquille le temps de se remettre tandis que j’irais traquer de l’impérial avoisinait le zéro absolu. Une telle déclaration n’aurait sans doute pas été très diplomatique.

Nous sommes à bord de l’Iron II. J’avais besoin de te savoir en sécurité pendant que je m’occupais des stormtroopers, et la navette lambda ne dispose pas de verrouillage de suffisamment haut-niveau pour cela. Ils ne devraient plus nous embêter désormais.

Légère litote que cette explication au vu du petit massacre auquel je m’étais astreint la veille. De toute façon, mieux valait avoir évité qu’elle ne m’accompagne dans cette croisade vengeresse. Durant sa formation de jedi, Ariyà allait être très vulnérable aux promesses du côté obscur et se laisser aller à la colère en plein combat constituait un chemin fort glissant vers de sombres contrées. Au vu des tortures subies, elle aurait eu du mal à canaliser sa colère, preuve supplémentaire que j’avais bien agit. Ah… quelle satisfaction de se savoir innocent de tout ! L’embrassant malgré sa moue furieuse mais si adorable, j’aoutais avec un grand sourire :

Oh, à propos, je suis content de voir que tu vas mieux. Bon, tu veux manger donc ?

Si elle ne me sautait pas à la figure en hurlant des injures, je pouvais espérer que le gros de la crise de colère soit passé.
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Aryià Renhanda

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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeLun 9 Juil 2012 - 11:54

    Je rêve ! Allô la Terre ! Pendant que je lui fais une crise sur ses petits procédés mesquins et inutiles, Mooonsieur me parle gastronomie ? Mais il va entendre parler du pays ça va lui changer un peu ! Sauf que voilà, avant même que j’ai pu laisser échapper une deuxième vague de colère et d’indignation, il poursuivit en me racontant d’un ton léger qu’il m’avait ramené sur l’Iron II parce qu’il avait du s’occuper des stromtroopers laissaient derrière lui et qu’il voulait absolument me savoir en sécurité. J’en restais totalement coite. Cette simple phrase me fit l’effet d’une gifle magistrale et le réveil fut difficile. Il termina, toujours sur le même ton badin, en me demandant si je voulais manger. J’étais tellement retournée, tellement choquée que je ne parvins qu’à hocher la tête. Il se leva, quitta la cabine me pensant juste sur ses talons. Mais il me fallut une bonne minute pour me remettre. J’enfilais ma tunique et refoulais les larmes que je sentais poindre aux coins de mes yeux. Je devais être plus forte que ça, j’avais l’habitude de refouler mes émotions, après tout il n’y avait pas de place pour ça au sein de l’Alliance, mais cette fois c’était plus difficile. Plus douloureux aussi. J’aurais voulu encaisser et ne rien dire, faire comme si tout était parfaitement normal. Sauf que ça ne l’était pas…

    Il m’avait drogué deux jours…ça c’était déjà dur à encaisser. Mais en plus, il était allé tuer tous les impériaux encore sur place. Combien était-il au juste ? Une bonne dizaine, voir quinze même. Et il était allé les éliminer comme s’il ne s’agissait que d’un simple problème. Un problème dont il m’avait mise à l’écart. Et je savais pertinemment qu’il avait fais ça par vengeance… je le sentais, j’en étais persuadée… Simplement parce que j’aurais probablement fais pareil à sa place. Au début j’aurais pu penser que j’étais choquée qu’il ne m’ait même pas laissé prendre part à cette vengeance, mais plus j’y réfléchissais, plus je me rendais compte que jamais je ne serais allée abattre de sang froid tous ces hommes, seulement à cause de la cruauté d’un seul. Ma seule vengeance aurait été de tuer Koldi…pas les autres.

    Je quittais la cabine et le rejoignis dans la cuisine. Il venait de poser une ration sur la table et attendait tout souriant que je m’installe sur la chaise pour dévorer mon premier repas depuis deux jours. Je passais sans un regard à côté de lui et m’installais devant le plat fumant. Mon estomac me trahit et je n’attendis pas davantage.
    Entre deux bouchées néanmoins je levais les yeux sur lui et le regardais, presque froidement.


    - Pour ces deux jours de cauchemar que je viens de vivre, j’étais sérieuse tout à l’heure… Je te jure que si j’ai l’occasion de me venger, je le ferais sans le moindre remord.

    Je terminais mon repas dans le plus grand silence, ne quittant pas des yeux ma fourchette. Si je trouvais une piqûre d’anesthésiant ou des flacons de somnifères, il pouvait s’attendre à en retrouver dans son verre d’eau et planté dans sa fesse droite. Il verrait ce que ça fait !
    Et encore je trouvais cette vengeance trop légère, parce qu’en plus d’être bloquée deux jours entiers, j’avais eu tout le loisir de me torturer l’esprit. Où étais-je ? Toujours entre les mains de l’Empire ? Havan était-il en vie ? Etait-il lui aussi tombé dans les griffes de Koldi. J’avais largement eu de quoi devenir folle…par sa faute !

    Ayant terminé mon repas, je me levais et jetais l’emballage.


    - Quittons cette planète avant qu’on nous renvoie de la compagnie.

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Havan Kehln

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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeLun 9 Juil 2012 - 14:06

Je ne pris pas très au sérieux les menaces d’Ariyà de me rendre la pareille. Persuadé qu’elle avait dormit d’un sommeil sans rêve pendant deux jours, ce qui aurait du être l’effet normal du somnifère, je croyais qu’il ne s’agissait rien de plus de sa part que d’un féroce mécontentement à l’idée d’être restée à l’écart de ma traque des impériaux. Elle allait remâcher sa rancœur quelques jours puis n’en parlerait plus et nous pourrions reprendre la vie comme avant, tout du moins je le croyais. Ce ne fut donc que la partie sur le fait de quitter Endor qui attira mon attention.

Quitter cette planète est impossible, nous serons désintégrés par les turbolasers du croiseur en orbite avant de pouvoir passer en hyperespace.

J’avais eu le temps de réfléchir au problème durant les deux jours où ma chère et douce (sic) Ariyà avait été maintenue sous somnifères. Le faux message envoyé par mes soins depuis la navette l’avant-veille nous permettait d’envisager tranquillement un plan d’action puisque le commandant impérial pensait que tout se déroulait normalement à la surface d’Endor. Bien qu’Ariyà boudait, je continuais mes explications.

Nous venons de récupérer une navette lambda impériale et je pense que tes supérieurs de l’Alliance seraient ravis de mettre la main dessus. Mais dis-moi… et si nous leur offrions en plus un croiseur de classe Tartan en parfait état ?

Je surpris une lueur d’incrédulité dans les yeux d’Ariyà, incrédulité bien compréhensible face à une déclaration au premier abord totalement stupide, et première réaction différente d’une morosité grognonne de sa part. Si nous avions pu nous débarrasser des troupes au sol, il devait rester plusieurs centaines d’impériaux à bord du croiseur et imaginer échanger des tirs avec lui à partir d’un simple cargo corellien relevait de la folie douce. Mais je n’étais pas fou, tout du moins je l’espérais, et je ne comptais pas espérer que simplement à deux nous réussirions un tel exploit.

Pour la rébellion, la capture d’un bâtiment ennemi constituait toujours une belle victoire. Outre que cela renforçait sa propre flotte, cela pouvait servir de base à des missions d’infiltration. Un capitaine ennemi voyant un Tartan sortir de l’hyperespace ne s’inquiéterait guère et se contenterait vraisemblablement d’activer les procédures de reconnaissances habituelles. A l’inverse, à l’instant où un croiseur mon-calamarien serait en vue il appellerait son équipage aux postes de combat. Pour avoir utilisé de telles ruses face aux forces de la CSI, je savais que s’approcher de l’ennemi sous un faux pavillon constituait un redoutable avantage.


Je suis sérieux Ariyà. Il y a en orbite d’Endor un vaisseau qui attend patiemment des nouvelles des commandos au sol. Imagine qu’un croiseur rebelle apparaisse soudainement dans le ciel d’Endor. Que fera le commandant du Tartan ? Soit il combattra soit il profitera de la vitesse de son vaisseau pour fuir. De sorte qu’au mieux l’Alliance récupérera un croiseur impérial très endommagé, ou qu’au pire ce sera son propre croiseur qui sera mis hors de combat.

Je fis une pause le temps de laisser la jeune femme visualiser la scène. Si la classe Tartan ne pouvait soutenir la comparaison avec les croiseurs lourds, elle n’en demeurait pas moins apte à tenir tête à des unités plus légères. Un combat spatial de vaisseau à vaisseau reste une partie d’échec où rien n’est défini à l’avance. Un tir heureux dans un organe vital peut endommager voir mettre hors de combat l’un des adversaires et je doutais que l’Alliance prenne des risques inutiles au vu de la faiblesse de sa flotte en comparaison de la puissante marine impériale.

Mais que se passerait-il si au moment ou le croiseur rebelle s’approche à portée de tir, un commando infiltré sur le Tartan attaque la passerelle des officiers ? Privé de chaine de commandement et de ses systèmes centraux, un vaisseau ne réagit plus et devient une cible facile pour les canons ioniques de son adversaire. Il ne restera alors plus à l’Alliance qu’à envoyer un équipage de prise à bord, les impériaux n’oseront pas résister puisque leur vaisseau sera incapable de se défendre.

Le centre de commandement d’un vaisseau est également son point faible, raison pour laquelle la zone où il se situe se trouve toujours doté d’un générateur de bouclier de forte puissance malaisé à percer. Les grands vaisseaux capitaux disposaient également pour la plupart d’un centre de secours qui pouvait reprendre la main en cas de défaillance de la passerelle de commandement. J’ignorais cependant si tel était le cas à bord d’un Tartan, mais je savais que ces centres secondaires mettaient quelques minutes à s’activer lorsque l’équipage ne se trouvait pas aux postes de combat. Or une orbite autour d’une lune paisible ne justifie pas de se placer en haut niveau d’alerte.

Je suis sur que tu disposes d’un moyen de joindre tes supérieurs sur une fréquence secrète. Jamais Mon Mothma n’aurait oublié de fournir à ses agents un tel dispositif. Idéalement, il faudrait que l’Alliance nous mette à disposition un croiseur MC-80, mais même une frégate Nébulon fera l’affaire. Quand au commando d’assaut, je suis sur que tu as déjà deviné à qui je pense…

Oui, elle avait déjà du le deviner. L’approche de la navette lambda capturée ne serait pas considéré comme une menace par les impériaux en poste sur le croiseur puisqu’ils ignoraient tout du drame qui venait de se dérouler à la surface d’Endor. Pour eux, il ne s’agirait de rien d’autre que de l’envoi par le capitaine Koldi d’une équipe venue chercher du matériel pour la base en construction.
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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeMer 11 Juil 2012 - 11:56

    Mais c’est qu’il se fichait royalement de ma colère et de mes désirs de vengeance. Sans un mot ni un sourire je l’écoutais me raconter les détails de son plan. Parce que lui, il avait eu l’occasion de réfléchir à un plan, de le penser dans les moindres détails. Je le regardais totalement sidérée qu’il ait pu penser à prendre d’assaut un vaisseau comme celui qui devait se trouver en orbite. Certes l’Alliance serait plus que ravie d’avoir une telle prise sur son tableau de chasse mais la mission qu’il prévoyait, le commando qu’il voulait envoyer sur le vaisseau…. C’était ni plus ni moins du suicide. On n’avait aucune idée du nombre de soldat présent à bord du Tartan, et se baser sur une estimation approximative n’entraînerait rien de bon. Je faillis le couper pour le lui signaler mais trop emballé qu’il était par sa propre idée, il continua sans faire attention à mon petit couinement de protestation.

    Si je tentais de résumer son plan, il fallait que je contacte l’Alliance pour leur demander de se ramener d’urgence à l’autre bout de la galaxie, pour nous aider à capturer un vaisseau impérial et son équipage. L’idée n’était pas mauvaise mais je n’avais aucun point sur les décisions de l’Alliance et même si j’avais effectivement le moyen de rentrer en communication avec Mom Mothma, je n’étais pas certaine que ce plan lui conviendrait, ou même qu’un vaisseau allié soit suffisamment proche de notre position pour intervenir rapidement. Et puis nous étions coupé de la galaxie depuis plusieurs semaines. Que c’était-il passé depuis notre départ de Ghorman ? Y avait-il eu des représailles ? Il était peu probable que l’Empire ait laissé filé deux rebelles sans rien tenter contre l’Alliance et ses partisans, surtout après la mort d’un pion important pour eux : le sith.


    - Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée… Le risque est trop important et même si nous parvenons à paralyser le poste de commandement, si l’intervention de l’Alliance n’est pas chronométrée à la seconde prêt, on peut tout simplement y laisser notre peau. Et ça, je ne suis pas certaine que l’Alliance l’accepte. Et puis il faudrait que par chance un vaisseau allié soit dans le coin et là aussi je pense que c’est loin d’être le cas.

    Etait-ce ma mauvaise foi qui m’empêchait d’applaudir son plan ou le risque trop élevé que représentait cette mission ? Sûrement un peu des deux. Lui était entièrement persuadé de la réussite de cette attaque. L’euphorie qu’il avait ressentit en tuant les stormtroopers avait peut-être fait disjoncter son système interne de prudence… Quoi qu’il en soit, le mien fonctionnait très bien, encore mieux depuis les tortures infligées par Koldi et je n’étais pas prête de me jeter dans la gueule du loup en souriant. Je me levais et fis quelques pas dans la petite pièce, comme si marcher me permettait de mieux réfléchir. Mais pour moi c’était tout réfléchi. Je n’irais pas me faire capturer une seconde fois.

    - Crois-tu que ça vaille réellement le coup de tenter une telle attaque ? Non pas que l’idée de mourir me fasse peur, mais disons que je préfère vendre ma peau chèrement et là tu me demandes ni plus ni moins de te suivre dans un commando suicide. Endor est suffisamment grande pour que nous décollions l’Iron II sans avoir à quitter l’atmosphère. Nous pourrions filer de l’autre côté et attendre la bonne heure et la bonne inclinaison pour quitter la planète et passer en hyperespace avant que le tartan ne réagisse. Ils ne s’attendent pas à voir débouler un vaisseau inconnu ! Et même si l’Alliance ne cracherait pas sur pareil butin…. Le risque est trop important.

    Je ne lui mentais pas en prétendant ne pas avoir peur de mourir, je m’y étais préparée depuis des années. On ne peut pas faire partit des rebelles si on n’accepte pas que la mort soit notre voisine de cabine. En revanche, et malgré ce qu’il venait de me faire, j’avais peur de le perdre lui. Peur de le retrouver sans vie, de le voir mourir… Cela j’étais certaine de ne pas pouvoir le supporter. Mais pouvait-il seulement le comprendre ?
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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeMer 11 Juil 2012 - 15:14

Dire que je fus déçu par le manque d’enthousiasme d’Ariyà est un doux euphémisme. Je m’étais creusé la tête pour trouver un plan génial et pas trop risqué, plan qu’elle rejetait d’un geste. Certes cela impliquait de prendre de légers risques pour nous, mais pas plus que quand on se met les doigts dans la prise le matin en essayant de brancher le sèche-cheveux. Bien évidemment que mon plan impliquait des moyens et pariait sur un coup de chance, toutefois la guerre est un coup de chance permanent.

Si l’Alliance ne se montre pas un peu plus aventureuse, pas étonnant que l’empire ait autant de faciliter à vous museler.

D’un autre côté, me souvenant des sénateurs qui parlaient beaucoup au sénat mais n’agissaient jamais du temps de l’ancienne république, je n’aurais pas du être étonné. Fort en paroles, mais pour s’opposer réellement à l’empereur, les jedis s’étaient retrouvés seuls. Non, décidément l’attitude d’Ariyà me décevait d’autant plus que je la croyais, elle, plus apte à dépasser les petites politiques de sécurité de ses supérieurs. Et j’interdis à quiconque de dire que je suis injuste envers elle !

Par les hasards de la réflexion, un terme rejailli brusquement dans ma mémoire, un terme que venait de prononcer Ariyà moins de quelques minutes auparavant et sur lequel j’aurais du m’attarder un peu plus. Un terme prononcé d’une voix où brûlait la colère, ce qui aurait déjà du m’alerter sur le coup. Toute émotion de ce type se doit d’être suivie de très près par un maître entrainant un padawan, et je venais de faire une faute en omettant de le relever sur le moment.


Cauchemar ?

Oui, je me souvenais maintenant qu’elle m’avait menacé de me faire payer son cauchemar, et cela me paraissait encore plus incompréhensible que tout le reste de ses déclarations. Seule une transe de jedi permet de résister à l’action d’un soporifique et de garder son esprit relativement éveillé. Alors qu’Ariyà passe ses nerfs sur moi alors qu’elle venait de passer deux jours à bien dormir tranquillement tandis que je prenais tous les risques, voilà qui décidément me paraissait exagéré.

Quel cauchemar ? Le somnifère utilisé était suffisamment puissant pour te plonger dans un sommeil sans rêve. Qu’est-ce que c’est que ces bêtises de cauchemars que tu me racontes ?
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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 12 Juil 2012 - 11:14

    La déception qui se peignit sur son visage ne passa pas inaperçu et si je n’aimais pas être la source de ce genre de sentiment, il fallait bien reconnaître qu’à l’heure actuelle je m’en fichais royalement. Après tout s’il n’était pas capable d’entendre la vérité sur son commando suicide s’était son problème. J’éprouvais même un brin d’autosatisfaction à le voir ainsi désabusé. S’il s’était attendu à ce que je fonce tête baissée dans un traquenard, il se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je n’étais pas ce genre de fille qui par goût de l’aventure aimait prendre des risques inconsidérés.
    Sauf que voilà, l’égo et l’orgueil mal placé d’Havan lui fit lâcher une phrase qui me fit voir rouge. L’Alliance, muselée ? Pour qui se prenait-il pour affirmer une chose pareille ? Il n’était au courant de rien, lui le contrebandier bien au chaud dans le système Hutt. Que savait-il de ne combat, de ne victoire, de nos avancés stratégiques ? Rien. Je ne faisais certes pas partie des instances dirigeantes et de ce fait je n’étais pas au courant de toutes nos actions dans la galaxie, mais j’avais suffisamment de poids au jour d’aujourd’hui pour connaître notre position et les principales zones à risque.


    - Que sais-tu des actions de l’Alliance, toi qui vit ta petite vie tranquille dans un coin reculé de la galaxie…

    J’allais continuer, quand il sembla réaliser brusquement quelque chose. Il se tourna vers moi et me demanda sèchement ce que c’était que cette histoire de cauchemar. Allô ! C’était à peine maintenant qu’il percutait aux paroles que j’avais prononcées voilà plusieurs minutes ? C’était à se demander s’il n’avait pas absorbé lui aussi un peu de somnifère ! Croisant les bras devant moi je le regardais en le foudroyant du regard. Et oui, moi aussi je peux avoir un regard qui tue ! Je n’aimais pas du tout le ton sur lequel il s’adressait à moi. On avait l’impression d’entendre un professeur gronder son élève de six ans. Ayant vingt ans de plus que ce gamin imaginaire, je n’acceptais pas ce genre de réprimande, ni même son agacement.

    - Quelle bêtise ? Tu crois que ça m’a amusé à moi de passer des heures entières à me demander où j’étais, si tu allais bien, si nous étions toujours aux mains de l’Empire ? Je me suis même demandée si je n’étais pas morte au final. Alors, je te le confirme ce que je te raconte est loin d’être une blague parce que j’ai vécu deux jours cauchemardesques à cause de tes conneries c’est clair ?

    Moi aussi je savais me montrer sèche et en rogne. S’il voulait monter le ton avec moi, il ne savait vraiment pas sur qui il était tombé. Détournant le regard pour ne pas attiser un peu plus ma colère je m’occupais de nettoyer rapidement la table et les ustensiles. J’essaie de détourner ma colère et même de me calmer – c’est pour vous dire le travail sur moi-même que j’étais en train de faire – mais plus je repensais à sa façon de passer outre ma fureur et ma colère lors de mon réveil, j’avais envie de me jeter sur lui et de lui en coller une. Je n’avais jamais été autant à fleur de peau, habituellement je savais mieux que cela gérer ma colère. Mais les sentiments que j’avais pour lui exacerbaient mes émotions, autant en bien qu’en mal. Après plusieurs longues respirations je parvins à me calmer suffisamment pour pouvoir me tourner vers lui et le regarder droit dans les yeux.

    - La prochaine fois que tu auras ce genre de brillante idée, préviens moi avant, que je sache au moins ce qu’il m’arrive et qui je dois détester pendant deux jours.
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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeJeu 12 Juil 2012 - 15:00

Non mais elle me prenait pour un jambon ou quoi ? Son histoire de cauchemars durant deux jours à se demander où elle se trouvait et si l’empire nous tenait captifs ne… tenait… pas debout. Maudissant cette répétition qui affaiblissait d’un coup ma superbe tirade mentale, je me reconcentrais et réfléchis rapidement. La colère de la jeune femme n’était pas feinte, je devais donc supposer qu’elle me disait la vérité ou tout du moins ce qu’elle supposait être la vérité.

Impossible. Seule une transe jedi permet de garder son esprit éveillé malgré un somnifère. A moins que… une transe non contrôlée… amoindrit les capacités de réflexions… mais pas les sentiments... non... ou peut être… possible mais…

Au fur et à mesure que je parlais, j’échafaudais des hypothèses dans ma tête sur ce qui avait pu arriver à Ariyà durant ces deux jours. Dans l’hypothèse peu vraisemblable où Ariyà aurait tenté de se plonger dans une transe méditative, il se pouvait en effet que le somnifère n’ait pas réussi à maintenir son esprit en sommeil. Pour autant, seuls les grands maîtres réussissaient à se plonger dans des transes sans que leurs facultés de raisonnement et d’analyse ne soient brouillées, exploit que ma padawan ne pouvait bien évidement pas encore réaliser.

Peut être donc disait-elle vrai, et ses cauchemars venaient en réalité de phases de réflexion embrouillées. Il faut bien comprendre qu’une transe jedi mal contrôlée se situe un peu comme un état entre le sommeil et l’éveil, un moment où l’esprit démêle difficilement le vrai du faux et peut accepter des illogismes frappant. Mais vous n’allez tout de même pas croire que c’est de ma faute ? Comment aurais-je pu savoir qu’Ariyà savait se plonger, même involontairement, dans une transe de méditation ?

D’ailleurs je disposais d’un argument massue digne des plus grands maîtres de la mauvaise foi…


De toute façon, si tu n’avais pas insisté pour qu’on se sépare malgré mes mises en garde, rien de tout ceci ne serait arrivé. Et puisqu’il faut fuir d’ici, je vais aller placer des explosifs sur la navette pour effacer toute trace de notre passage.

Le pouvoir du troll taunteur est infini, et il ne s’agit pas d’une espèce en voie de disparition. Je décidais alors de m’en aller comme un prince en déconnectant. Enfin à défaut de déconnecter je tournais les talons et quittait la pièce d’un pas altier. Voilà, si elle voulait casser quelque chose ou hurler sa rage, au moins elle m’en éviterait le navrant spectacle ! Parce que les colères de madame soupe-au-lait commençaient à bien faire et ma patience s’épuisait.

Laissant une Ariyà furieuse comme après une énième défaite du stade toulousain face aux clubs britanniques, je quittais donc l’Iron II et me rendit dans la navette lambda. Les enregistrements de bord contenaient trop de données nous concernant pour que je puisse les laisser intacts. Toutefois, n’étant pas non plus certain d’avoir eu le temps de lire tous les fichiers, je pris le temps de demander à R6-D4 de télécharger les fichiers du système central afin que je puisse les analyser tranquillement par la suite. On ne sait jamais ce que l’on peut trouver au fin fond d’une archive impériale.

Tout en travaillant, je repensais à Ariyà et je m’en voulais un peu. Oh, pas beaucoup mais un tout petit peu quand même. Même si mon erreur n’était en rien intentionnelle, je venais malgré tout de lui faire passer deux sales journées et je m’en voulais. De là à l’admettre devant elle, il y avait un gouffre à franchir, mais je me sentais malgré tout légèrement coupable. Et à cette culpabilité se mêlait un douloureux regret. Avant de tomber sur les impériaux tout semblait si merveilleux, mais désormais Endor n’avait plus rien du paradis auquel nous avions cru.
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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 10:33

    Oh la brute infâme ! Le goujat ! L’ignoble machiste ! Le lâche ! Heureusement qu’il avait vite disparut de ma vue sans quoi il aurait été la cible d’objets divers et variés. Je passais cinq bonnes minutes à l’insulter dans toutes les langues galactiques que je connaissais. Mais au lieu de me calmer, cette technique m’énerva un peu plus encore. La seule chose qui m’empêchait d’aller lui foutre une raclée – oui, oui, vous avez bien lu – c’était l’once de sentiment que je ressentais pour lui à cet instant. Il aurait s’agit d’un simple coéquipier, je ne me serais pas gênée pour lui mettre mon poing dans la tronche en même temps que ses quatre vérités. Mais avec lui c’était différent. Et cela aussi m’agaçait au plus haut point. Je pris donc la décision de me calmer… Et pour cela je me mis à récurer la cuisine de fond en comble. Lorsqu’elle fut impeccable, brillante de mille feux, je poussais un long soupir. Je n’avais plus pensé à lui pendant les minutes qu’avait duré le nettoyage intensif de sa cuisine, mais maintenant que c’était fini, toutes mes émotions me revenaient.

    Je quittais la cuisine et me mis à sa recherche, je finis par le trouver dans la navette de l’Empire. Un léger frisson m’avait parcourut lorsque je m’étais retrouvée à l’intérieur et je dois bien reconnaître que pendant les dix premiers pas j’étais loin de faire la fière… Mais je le retrouvais tout occupé qu’il était à remplir l’appareil d’explosif. Je l’observais quelques secondes, avant qu’il ne m’ait remarquées. A ce moment, j’avais presque l’impression de le détester autant que je l’aimais… C’était drôlement bizarre comme sensation et hyper rassurant pour lui… Parce que vue comment je le détestais, il était impossible de douter de l’amour que j’éprouvais pour lui.


    - Ton idée est loin d’être mauvaise, murmurais-je en signe de paix Mais l’Alliance Rebelle n’est pas dans ce secteur…il faudrait attendre plusieurs jours pour être sur que tout soit synchro… Dans ce genre de mission, il n’y a pas la place pour une seconde de retard…

    Bon j’avais fais ma part d’effort en reconnaissant que son idée était pas mal et que c’était ma colère au réveil qui m’avait fait, de mauvaise foi je le reconnais, désapprouver son plan. Je n’aurais pas passé deux jours horribles à ne pas savoir où j’étais, j’aurais probablement sauté à pied joint dans son idée de commando….

    Sa dernière phrase me revint en tête. Il m’avait quand même accusé d’être responsable de notre situation actuelle et sans y être totalement étrangère, je ne pouvais pas le laisser dire un truc pareil sans rien répondre pour me défendre. Un peu plus tôt, il avait tourné les talons pour m’empêcher de répondre, mais là dans ce petit couloir dont la seule sortie était dans mon dos, il ne pouvait que m’écouter ! Je fis quelques pas de plus pour n’être plus qu’à quelques centimètres de lui. Je le fixais droit dans les yeux


    Et pour en revenir sur notre situation actuelle, je te signale que c’est toi qui as choisi cette planète ! Endor : une planète tranquille, reculée et loin de l’Empire… c’était tes propres mots si je me rappelle bien !

    Un fin sourire amusé s’étala sur mes lèvres. Ce genre de comportement puéril m’amusait plus qu’il ne m’énervait et même si, sur le moment, ces propos m’avaient horripilés, maintenant j’étais bien loin de lui en vouloir !
    D’un geste de la main, je lui fis signe qu’il valait mieux qu’on tire un trait sur tout ça. Je poussais un soupir et regardais son travail.


    - As-tu besoin d’un coup de main ?

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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeLun 23 Juil 2012 - 12:30

J’acceptais sans hésiter la proposition de trêve lancée par Ariyà. Nous avions suffisamment d’ennuis comme cela pour ne pas encore nous en créer par nous-mêmes. Et d’ailleurs je ne prenais aucun plaisir à me disputer avec elle. Bien qu’elle m’ait mis en colère avec ses accusations infondées, je préférais étouffer ces sentiments et tenter moi aussi de tirer un trait sur ce qui venait de se passer. Je doutais que ce soit aussi simple, mais si déjà nous arrivions à ne pas nous traiter de tous les noms en permanence, cela constituerait un gros progrès.

Oui, peux-tu relier le détonateur des explosifs de la cabine de pilotage au relais du transmetteur ?

Pour s’assurer que rien ne subsisterait de la navette, il fallait minutieusement coordonner toutes les explosions. L’empire possédait déjà un dossier assez lourd sur nos exploits à Ghorman, je préférais éviter qu’ils ne relient également leurs pertes à Endor avec nous. Une masse de métal fondu, voilà tout ce qu’ils retrouveraient lorsque le commandant du croiseur se déciderait à aller voir par lui-même. Tout en finissant les préparatifs du feu d’artifice, je grommelais :

Endor était calme… avant.

Sur le papier Endor était calme, et à ce niveau je ne pouvais porter de responsabilité. Quelques ewoks, quelques prédateurs, mais rien de ce que nous venions de subir. Arrêtant mon travail, je me tapotais le menton du bout du tournevis et continuais d’un air un peu absent.

Je suis quand même surpris que l’empire cherche de tels endroits pour ses projets secrets. Quel intérêt de filer au fin fond de la galaxie avec tous les problèmes que cela pose au transport et à la sécurité ? l’Alliance agit ainsi par nécessité, mais la flotte impériale suffit normalement à isoler et protéger n’importe quelle planète.

Oui, cette histoire me gênait. Jusque là je n’y avais guère pensé, mais je venais de mettre le doigt sur l’élément qui me turlupinait. Les impériaux n’avaient aucune raison valable de chercher des sites comme Endor. Loin des routes galactiques, dans un secteur mal protégé par la flotte, ils cherchaient les difficultés inutilement. Or je savais une chose : Vador ne faisait jamais rien par caprice, son ordre relatif à Endor obéissait à une raison précise.

A moins que…

Une idée se faisait jour en moi. Je me souvenais des projets secrets de la CSI dans la bordure extérieure qui finissaient par de mauvaises nouvelles pour la République sur le champ de bataille. L’empire employait-il les mêmes méthodes ? Un nouveau type d’arme ou un nouveau type de vaisseau pouvait justifier le secret absolu, mais à nouveau quelle raison de chercher une planète isolée au lieu d’envisager par exemple une base souterraine ?

A moins que l’empire ne travaille à un projet secret d’une telle taille qu’il ne puisse être caché à la surface d’une planète.

Je me taisais le temps qu’Ariyà médite sur ce que je venais de lui dire.
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Métier/fonction: Espionne au service de l'Alliance Rebelle

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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeLun 6 Aoû 2012 - 9:27

    M’attelant à la tâche, je me concentrais sur le moindre de mes gestes pour éviter la moindre erreur. Jouer avec des explosifs aurait été une bien mauvaise idée ! Je fis donc mon travail le plus rapidement possible tout en prenant le moins de risque possible. Lorsque j’eus terminée, je cherchais Havan dans l’appareil et finis par le trouver à l’extérieur. Il était visiblement en pleine réflexion et j’écoutais attentivement ses pensées. Au plus profond de moi, ses paroles résonnèrent. Je savais exactement de quoi il parlait, je savais ce que l’Empire fabriquait, ou du moins j’en avais une vague idée. J’en avais été informé quelques mois plus tôt lors d’une réunion très fermé des espions de l’Alliance Rebelle. Je me souvenais encore des mots de Mom Mothma et des décisions qui avaient été prises. Devais-je en informer Havan ? Il m’avait mille fois prouvé qu’il tenait à moi et que même s’il ne voulait pas le reconnaitre, il était impliqué dans cette guerre… Mais il ne faisait pas partit de l’Alliance et lui révéler ce que je savais….c’était trahir ma parole.

    Il s’était tourné et me faisait face…depuis combien de temps m’observait-il ? Mon silence devait lui paraître surprenant, voire même suspect… Que faire ? Non, la véritable question était : pouvais-je lui faire entièrement confiance ? Je continuais de le regarder droit dans les yeux, sans ciller, le cœur battant plus rapidement qu’à l’ordinaire.
    Ce n’était pas pour rien que tous les espions de l’Alliance se trimballaient avec des capsules de poison cousues dans la doublure de leur vêtement. Nous avions juré de ne rien dévoiler des missions dont nous avions connaissance… Mais il s’agissait d’Havan…Il venait de risquer sa vie pour sauver la mienne, à défaut de lui faire entièrement confiance, je pouvais au moins me dire que je lui étais redevable…


    - Je pense savoir de quoi il s’agit.murmurais-je en regardant autour de nous.

    Je lui fis signe de regagner l’IRON II. Après tout nous n’avions plus rien à faire sur Endor, il nous fallait partir vite et mon récit pouvait attendre quelques secondes, le temps que nous soyons installés et fin prêt pour le décollage.
    Dans la cabine de pilotage du vaisseau, je m’installais sur le siège et regardais Havan appuyer sur une multitude de boutons. Il n’avait soufflé mot et attendait visiblement que je m’exprime mais il savait l’urgence de notre situation. Pas de temps à perdre en palabre pour le moment.
    Je ne quittais pas des yeux son visage fermé par la concentration. Ses yeux sombres glissaient sur le panneau de commande avec la même rapidité que ses doigts. Tout semblait simple lorsqu’on le regardait…Comment pouvais-je encore douter de lui ? Il me suffisait de le regarder pour ressentir tout un flot d’émotions qui m’était jusqu’alors inconnues. Je l’aimais, je devais donc lui faire confiance… C’était la première personne que je laissais entrer si profondément dans mon cœur, et même si cela me terrifiait par moment, je devais également reconnaitre que ne plus me sentir seule me faisait énormément de bien.

    Le vaisseau décolla et tout se passa très vite, les explosions, l’accélération, la sortie de l’atmosphère…. Tout. Le vaisseau impérial en orbite fut tellement surpris qu’il ne réagit que bien après notre apparition au milieu des étoiles. Quelques tirs pour la forme mais nous étions déjà entré en hyperespace. Aucune chance pour eux de nous suivre, ils étaient loin derrière nous.
    J’imaginais leurs têtes lorsqu’ils descendraient sur Endor pour constater la mort de tous leurs soldats et la destruction de leur navette !
    Le signal sonore annonçant la stabilisation en hyperespace me sortit de cette pensée presque jouissive. Un grand sourire aux lèvres je me tournais vers Havan. On venait une nouvelle fois d’échapper aux griffes de l’Empire. C’était presque un exploit à ce stade là. Je quittais mon siège et me laissais tomber sur ses genoux, enserrant mes bras autour de son cou.


    - C’est une nouvelle fois grâce à toi qu’on s’en sort sans dommage !

    Je ponctuais ma phrase d’un baiser largement mérité. Mais à son regard je vis que sa curiosité vis-à-vis de ce que je pensais savoir était loin d’être étanchée. Il voulait savoir…et je ne voyais pas comment lui refuser cela. Restant à ma place – très confortable il faut le dire – je me concentrais pour restituer un récit fidèle, clair et concis.

    - Bon OK, tu dois te demander comment je sais de quoi il s’agit hein ? Et bien… il y a quelques mois, avant ma mission sur Nar Shaddaa, j’ai été convoqué avec un petit groupe d’espion par Mom Mothma. L’un de nos informateurs au sein de l’Empire aurait appris qu’une arme d’une puissance inimaginable était actuellement en construction ou du moins en préparation. Mom voulait envoyer un espion sur place pour récupérer les plans de cette arme. Je fus nommée par le groupe de dirigeant mais une information de dernières minutes à tout changé. Je me retrouvais dans un vaisseau en direction de Nar Shaddaa pour intercepter une boite contenant la liste de tous les sympathisants rebelles, tandis que mon amie d’enfance quittait la base rebelle pour accomplir la mission sous couvert d’un déplacement politique. Je n’ai plus eu de nouvelle d’elle depuis. Lors de notre passage sur la Flotte, Mom était elle aussi sans nouvelle de Leia… En bref, je pense que ce que cherche à construire l’Empire loin des regards indiscrets, c’est cette arme gigantesque et dévastatrice….

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Havan Kehln

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MessageSujet: Re: [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà]   [STAR WARS] Un endroit paisible, loin du fracas des armes [Ariyà] - Page 2 I_icon_minitimeLun 6 Aoû 2012 - 12:29

Nous étions suffisamment éloignés de la zone de patrouille du croiseur en orbite autour d’Endor pour réussir à passer en hyperespace avant qu’il n’ait eu la possibilité d’orienter ses batteries turbolasers dans la bonne direction, aussi les tirs passèrent largement à côté de l’Iron II. Bref, en un mot comme en cent, nous leur avions filé sous le nez et le capitaine impérial allait avoir la délicate mission d’annoncer le désastre à ses supérieurs. Connaissant Vador, je ne doutais guère du sort funeste qui l’attendait, le seigneur noir acceptant mal les excuses.

Ariyà féta notre fuite à sa façon, c’est-à-dire en venant s’installer sur mes genoux et en m’embrassant. Nous avions échangé des mots très rudes sur Endor, cependant nous nous aimions toujours. Certes il faudrait du temps pour tourner complètement la page et reparler des projets secrets de l’empire nous permis de dévier sur un sujet moins polémique.

La jeune femme en savait plus que moi sur les raisons qui poussaient l’empire à rechercher des sites isolés. Pour autant, je comprenais bien les hésitations d’Ariyà à me parler des informations secrètes connues de l’Alliance. Après tout, il ne fallait pas oublier qu’elle leur servait d’espionne et que dévoiler ses secrets se situait à la limite de la trahison. Finalement elle se déboutonna (mentalement) et m’expliqua que l’empire construisait en secret une super-arme d’une puissance inconnue jusqu’à présent. L’Alliance recherchait fiévreusement des informations à ce sujet, bien conscient que cela pourrait constituer leur perte.


Connaissant Palpatine, je crois volontiers que ce genre de projet ait titillé son ego surdimensionné.

Si je n’avais pas fait partie du cercle restreint des jedis qui travaillaient régulièrement avec l’ancien chancelier, je l’avais cependant rencontré à plusieurs reprises sans jamais me douter de sa véritable identité.

Pour autant nous ne pouvions rien faire de plus dans notre situation, et sachant qu’il nous faudra deux jours en hyperespace pour rejoindre la flotte rebelle, nous prîmes le chemin des cabines. Un moment de gène apparut lorsqu’il fallut nous séparer, chacun sachant que nous sortions à peine d’une belle engueulade mais se souvenant aussi que quelques jours auparavant nous étions nus et en sueur dans les bras l’un de l’autre. Nous avions envie de nous retrouver charnellement, pour autant des souvenirs douloureux trop récents nous retenaient encore.

Je dormis assez mal, me réveillant au milieu de la nuit. Incapable de me rendormir, je quittais ma cabine et ordonnait à R6-D4 de me suivre. En repensant aux explications d’Ariyà la veille, je venais de me souvenir de quelque chose que je voulais vérifier. Le lendemain matin, lorsque la jeune femme émergea dans la salle commune, elle me trouva penché sur l’ordinateur avec le regard d’un chat qui aurait réussit à ouvrir le pot de crème.


Ariyà, j’ai peut être quelque chose. Je n’arrivais pas à dormir cette nuit, aussi j’ai repensé à cette super-arme. Si personne n’en a encore entendu parler, c’est que l’empire doit prendre des mesures draconiennes de discrétion. Pour autant, des traces doivent bien apparaître… et j’en ai peut être une.

Prenant place au tableau de commande, j’activais l’hologramme et je fis apparaître les rapports que je souhaitais lui montrer suite à mes recherches nocturnes. Inutile de lui préciser que si je n’arrivais pas à dormir, c’était à cause de cauchemars où un instant je me trouvais au lit avec elle et le suivant à assister impuissant aux tortures qu’elle subissait aux mains des impériaux.

Dans les fichiers de la navette lambda se trouvait une base de données concernant les convois de ravitaillement dans la bordure extérieure. Il ne s’agit que d’informations assez générales concernant le type de convois et les bâtiments d’escorte, mais R6 y a trouvé une anomalie.

Continuant de pianoter sur le clavier, je fis apparaitre le détail d’un convoi.

Voilà. Convois de ravitaillement du monde pénitentiaire de Despayre, système Horuz, secteur Atrivis. Chaque semaine un convoi s’y rend en transportant, selon la base de données, du matériel et des fournitures. Jusque là rien que de très classique, l’escorte est composée d’un vieux destroyer Venator et d’une frégate Nébulon-B. Mais depuis quelques mois, l’escorte a changé, ces convois se trouvent désormais sous la protection de trois destroyers stellaires.

Pour appuyer mon propos, j’activais le visuel simultané de deux convois à moins de six mois d’écart. Dans le premier cas une escorte juste apte à repousser une attaque de pirate pas trop déterminés, dans le second une véritable petite flottille contre laquelle seules des unités lourdes auraient une chance. Or il ne s’agissait en théorie que de protéger le ravitaillement de Despayre, soit des marchandises sans guère de valeur.

Qu’est-ce qui peut pousser l’empire à déployer les meilleures unités de la flotte pour protéger des convois de ravitaillement vers un monde-prison de la bordure extérieure ?

Question purement rhétorique, car Ariyà savait très bien ce à quoi je pensais. La veille au soir nous parlions d’un projet secret de super-arme, et si rien ne prouvait que Despayre soit le lieu choisi, il regroupait néanmoins deux avantages indéniables : un éloignement des secteurs fréquentés et une main d’œuvre aussi abondante que sacrifiable. En ajoutant à cela l’augmentation brutale des escortes, il y avait de quoi s’interroger.

Décidément, il nous fallait rejoindre au plus vite la flotte rebelle pour qu’Ariyà puisse parler à ses supérieurs de nos dernières découvertes.
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